Coup de frein sur le nouveau contrôle technique ou abandon définitif ?
Il y a quelques semaines encore on vous l’annonçait : le contrôle technique devait une nouvelle fois se durcir dès le 1er janvier. Il apparaitrait cependant que le gouvernement ait décidé de freiner cette décision. Le Premier ministre a annoncé que la nouvelle version du contrôle technique instaurant un volet antipollution supplémentaire allait être suspendue pour une durée de 6 mois. On apprend plus tard qu’il se pourrait d’ailleurs qu’elle soit définitivement abandonnée.
Plan de l'article
- Contrôle technique, ça change… ou pas ?
- Pourquoi un délai de 6 mois ?
- Les nouvelles règles du contrôle technique, quelles sont-elles ?
- Impact sur les automobilistes : quels sont les coûts à prévoir ?
- Les mécaniciens en première ligne : comment se préparer aux nouvelles normes ?
- Les enjeux environnementaux du nouveau contrôle technique : quels sont les objectifs à atteindre ?
Contrôle technique, ça change… ou pas ?
Depuis plusieurs mois déjà, des changements avaient été annoncés dans les centres de contrôle tels que Auto Sécurité par exemple. Le contrôle technique devait être beaucoup plus strict en 2019, avec beaucoup plus d’éléments auscultés, les diesels ciblés et une facture beaucoup plus salée. Mais voilà que 2 semaines avant la mise en place de ces nouvelles normes anti pollution, le gouvernement décide de faire marche arrière. Cette situation s’explique par le fait que les fabricants n’ont pas pu livrer à temps les centres de contrôle technique à cause des retards pris dans l’expérimentation des nouveaux matériels ayant retardé les homologations.
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Le SNCTA (Syndicat National du Contrôle Technique Automobile) déclare dans un communiqué qu’une grande partie des centres de contrôle technique pour véhicule lourd vont se trouver dans l’impossibilité matérielle de se soumettre à ces nouvelles obligations dès le 1er janvier. Il a donc fallu que le gouvernement décide de différer de 6 mois ces dispositions.
Pourquoi un délai de 6 mois ?
Si le gouvernement a décidé de reporter cette mesure jusqu’au 1er juillet, c’est pour faire de la pédagogie. Il faut savoir que ce qui a été compris pour la sécurité routière doit également pouvoir être accepté pour la santé publique. Le président du métier contrôle technique du CNPA (Centre national des professions de l’automobile) a d’ailleurs déclaré que les conducteurs se devaient de vérifier de ne pas ajouter de la pollution à l’atmosphère où grandissent les enfants. Ils doivent d’ailleurs s’en assurer à intervalle régulier. Le report de cette mesure constitue également un geste à destination des Gilets jaunes.
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Pour le moment, on ne sait pas encore si le nouveau contrôle technique qui avait été prévu pour le 1er janvier va finalement être abandonné. Même si tout porte à croire qu’il le sera en effet. Il faudra se contenter du report pour une période de 6 mois.
Les nouvelles règles du contrôle technique, quelles sont-elles ?
Les nouvelles règles du contrôle technique ont été élaborées pour renforcer la sécurité routière et protéger l’environnement. Elles concernent aussi bien les véhicules légers que les poids lourds et mettent l’accent sur des points précis. Tout d’abord, le contrôle de la pollution sera plus exigeant avec désormais une vérification minutieuse des émissions polluantes. Le freinage sera davantage scruté avec un test plus performant qui mesurera la force maximale de décélération du véhicule.
Mais ce n’est pas tout. Les suspensions seront aussi passées au peigne fin afin de déceler toutes les anomalies susceptibles d’affecter la tenue de route du véhicule ainsi que sa stabilité lorsqu’il est conduit.
Il faut savoir qu’à partir du 1er juillet prochain, tous les défauts constatés lors du contrôle technique seront classés selon leur niveau de gravité (mineur ou majeur) et entraîneront soit une contre-visite obligatoire dans un délai maximum de deux mois pour les défauts mineurs, soit une immobilisation immédiate pour ceux considérés comme majeurs. Cette nouvelle procédure devrait inciter chaque automobiliste à prendre soin régulièrement de son propre véhicule, notamment en effectuant des réparations dès qu’un dysfonctionnement apparaît afin d’éviter toute surprise pendant le contrôle technique.
Ces nouvelles règles permettront sans aucun doute de renforcer la sécurité routière et d’avoir des véhicules plus respectueux de l’environnement. Elles pourraient aussi engendrer un coût supplémentaire pour les propriétaires de véhicules en raison des réparations éventuelles qu’ils devront effectuer avant le passage obligatoire du contrôle technique.
Impact sur les automobilistes : quels sont les coûts à prévoir ?
Le nouveau contrôle technique aura un impact direct sur les automobilistes. Effectivement, il est fort probable que cela engendre des coûts supplémentaires pour eux. Le prix du contrôle technique va augmenter de façon significative (environ 20 €). Si des réparations sont nécessaires suite à la contre-visite obligatoire ou à une immobilisation immédiate en cas de défaut majeur, cela engendrera bien sûr un coût supplémentaire pour le propriétaire.
Il ne faut pas perdre de vue que ces dépenses seront peut-être bénéfiques à long terme. Les réparations effectuées avant le passage au contrôle technique peuvent éviter des frais encore plus importants par la suite. L’amélioration de la qualité environnementale et routière est essentielle pour tous et justifie les coûts supplémentaires liés au renforcement du contrôle technique.
Il reste néanmoins important de noter que certains propriétaires de véhicules risquent d’être particulièrement pénalisés par cette nouvelle réglementation en raison notamment du vieillissement avancé de leur voiture ou encore d’un manque financier susceptible d’être alloué aux éventuelles réparations.
Les nouvelles règles du contrôle technique visent à garantir une sécurité maximale sur nos routes ainsi qu’une meilleure protection environnementale mais vont malheureusement impacter financièrement certaines catégories sociales fragiles qui devront être soutenues dans leurs démarches afin qu’elles puissent faire face aux nouvelles obligations légales en matière automobile sans se retrouver exclues ni frappées socialement parlant.
Les mécaniciens en première ligne : comment se préparer aux nouvelles normes ?
Les mécaniciens jouent un rôle crucial dans la préparation des véhicules au nouveau contrôle technique. En effet, leur expertise et leur connaissance de la réglementation en vigueur sont essentielles pour permettre aux propriétaires de voitures de se conformer aux nouvelles normes. Pour cela, pensez bien aux évolutions réglementaires.
Cette nouvelle réglementation, si elle répond à un besoin de sécurité routière indéniable, aura de lourdes conséquences pour tous les acteurs impliqués. Pensez bien à être proactif afin d’éviter toute difficulté inutile dans ce changement majeur pour le secteur automobile.
Les enjeux environnementaux du nouveau contrôle technique : quels sont les objectifs à atteindre ?
Le nouveau contrôle technique ne se focalise pas uniquement sur les aspects sécuritaires des véhicules, mais aussi sur leur impact environnemental. Effectivement, la transition vers une mobilité plus propre et moins polluante est aujourd’hui un enjeu majeur pour notre société.
Le nouveau contrôle technique a fixé plusieurs objectifs ambitieux en matière d’environnement. Les voitures seront non seulement évaluées selon leurs performances techniques, mais aussi en termes de consommation de carburant, d’émissions de gaz à effet de serre, ou encore d’eurovignette.
Cela signifie que les automobilistes devront veiller à ce que leur voiture respecte toutes ces normes réglementaires sous peine de voir leur véhicule recalé au moment du contrôle technique. Il faudra potentiellement prévoir des coûts supplémentaires pour effectuer les réparations nécessaires afin de répondre aux nouvelles exigences écologiques.
Cette évolution est nécessaire et salutaire si nous voulons vraiment agir contre le réchauffement climatique et protéger notre planète pour les générations futures. Le secteur automobile doit contribuer à cet effort collectif en étant responsable et engagé dans la lutte contre l’impact environnemental des transports terrestres.